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(L'expression directe des Citoyens)
24 août 1958 -24 août 2018 Le général de Gaulle pose les bases de l'accession à l'indépendance politique des Territoires français d'Afrique
Crée le 26/08/2018 à 13:51:57
Mis à jour le 26/08/2018 à 13:51:57

A Poto Poto à l'actuel bâtiment de la Commune de Poto Poto
24 Août 1958 : de Gaulle à Brazzaville ouvre la voie à l'indépendance
Le Figaro - Publié le: 24-08-2018 - Il y a 60 ans, Charles de Gaulle, alors président du Conseil, prononce un discours à Brazzaville dans lequel, à un mois du référendum approuvant la nouvelle Constitution, il pose les bases de l'accession à l'indépendance pour les territoires français d'Afrique.
Une tournée de 20.000 kilomètres en 9 jours. Tchad, Congo-Brazzaville, Côte d'Ivoire, Guinée, Madagascar, Sénégal et Algérie. En ce mois d'août, trois mois après être revenu aux affaires, le Général réalise une tournée africaine afin de convaincre les populations d'adhérer à son projet de nouvelle constitution. Ce voyage, titre en Une Le Figaro, suscite un «enthousiasme indescriptible».
Au quatrième jour, à Brazzaville, de Gaulle propose à tous les citoyens d'Afrique de former une Communauté destinée à remplacer l'Union française et dans laquelle chacun des Etats membres aurra la possibilité d'accéder à l'autonomie.
Le général de Gaulle prévient que chaque territoire pourra prendre son indépendance en votant non au référendum du 28 septembre 1958 sur la Constitution. «L'indépendance, quiconque la voudra, pourra la prendre aussitôt. La métropole ne s'y opposera pas», le choix est donc entre: «la Communauté avec la France et l'indépendance dans la sécession».
De fait, le 28 septembre 1958, les électeurs de métropole et des territoires d'outre-mer se prononcent massivement en faveur de la nouvelle Constitution. Seule la Guinée de Sékou Touré se prononce contre, optant pour son indépendance le 2 octobre.
La Communauté est née et à l'automne, les anciens territoires de l'Afrique occidentale française (AOF) et de l'Afrique équatoriale française (AEF) accèdent au statut de Républiques membres de la Communauté.
Et en moins de deux ans, les États africains francophones tels que le Cameroun, Sénégal, Togo, Madagascar, Dahomey, Niger, Haute-Volta, Côte d'Ivoire, Tchad, Centrafrique, Congo-Brazzaville, Gabon, Mali et la Mauritanie auront pris leur indépendance.
Le discours de Brazzaville
Devant les corps constitués réunis dans la cour du Palais du haut-commissariat, le général de Gaulle a notamment déclaré:
«Le moment est venu où nous allons changer l'économie de nos rapports entre les territoires d'Afrique et la métropole. Nous allons établir une Communauté, entre les uns et les autres, étant donné que chaque territoire se gouvernera et s'administrera lui-même. Mais nous mettrons en commun certains domaines, tel que la diplomatie, la défense et la monnaie. Voilà en quoi consiste la grande réforme que nous voulons faire.
SI on prétend, être seul, on a aujourd'hui toute chance d'être noyé. C'est la raison pour laquelle nous croyons qu'il est utile aux hommes de se grouper. Ces liens entre la métropole et les territoires d'outremer doivent être érigés en une véritable Communauté. Cette réforme doit accompagner un changement dans les institutions de la métropole elle-même, si le peuple le veut. Il y a là l'occasion d'un nouveau départ. A partir de là , la France et les territoires qui voudront se lier à elle marcheront ensemble pour un destin qui sera grand.
Notre pays et ceux qui sont avec lui sont placés dans une situation difficile. C'est une raison de plus pour qu'ils se groupent.
Nous avons de grandes raisons de d'être optimistes. Nous possédons des éléments de puissance, de développement et de mieux-être à tous égards. Cette Communauté permettra de mettre ces éléments en valeur et, s'il le faut, de les défendre.
La France est fière de ce qu'elle a fait avec les peuples qui sont ici. Elle ne renie rien. Elle est prête à poursuivre cette oeuvre de civilisation. Elle le fait dans un intérêt commun, humain. Elle entend le faire, bien entendu, dans la dignité et dans la conscience de ce qu'elle apporte.»
Au stade Eboué, hier matin, le général de Gaulle a renouvelé ces déclarations et les a précisées:
Libre détermination des territoires: communauté ou sécession, oui au référendum ou non, dont la métropole tirerait la conséquence. Il a exposé les structures de la communauté et conclu:
«On la fera fonctionner, je suis sûr pour le plus grand bien de tous.
Je le souhaite pour eux. (les citoyens africains)
Qu'Ils me permettent de le dire, car il y a assez de liens entre eux et moi pour que je puisse leur parler franchement, loyalement, d'homme à homme.
Et puis, je le souhaite pour la France, car son oeuvre doit se poursuivre et pour qu'elle veuille le faire, malgré toutes les charges, il faut qu'elle s'y sente appelée par la sympathie, l'amitié de ceux qui vivent en Afrique.
Enfin, je le souhaite pour le monde qui a grand besoin de voir s'établir sur des bases fermes la coopération de ceux qui veulent être et rester libres.
Vive l'Afrique! Vive la République! Vive la France!»
Auteur: le figaro Mise-Ã -jour le: 24-08-2018 -
Le Figaro - Publié le: 24-08-2018 - Il y a 60 ans, Charles de Gaulle, alors président du Conseil, prononce un discours à Brazzaville dans lequel, à un mois du référendum approuvant la nouvelle Constitution, il pose les bases de l'accession à l'indépendance pour les territoires français d'Afrique.
Une tournée de 20.000 kilomètres en 9 jours. Tchad, Congo-Brazzaville, Côte d'Ivoire, Guinée, Madagascar, Sénégal et Algérie. En ce mois d'août, trois mois après être revenu aux affaires, le Général réalise une tournée africaine afin de convaincre les populations d'adhérer à son projet de nouvelle constitution. Ce voyage, titre en Une Le Figaro, suscite un «enthousiasme indescriptible».
Au quatrième jour, à Brazzaville, de Gaulle propose à tous les citoyens d'Afrique de former une Communauté destinée à remplacer l'Union française et dans laquelle chacun des Etats membres aurra la possibilité d'accéder à l'autonomie.
Le général de Gaulle prévient que chaque territoire pourra prendre son indépendance en votant non au référendum du 28 septembre 1958 sur la Constitution. «L'indépendance, quiconque la voudra, pourra la prendre aussitôt. La métropole ne s'y opposera pas», le choix est donc entre: «la Communauté avec la France et l'indépendance dans la sécession».
De fait, le 28 septembre 1958, les électeurs de métropole et des territoires d'outre-mer se prononcent massivement en faveur de la nouvelle Constitution. Seule la Guinée de Sékou Touré se prononce contre, optant pour son indépendance le 2 octobre.
La Communauté est née et à l'automne, les anciens territoires de l'Afrique occidentale française (AOF) et de l'Afrique équatoriale française (AEF) accèdent au statut de Républiques membres de la Communauté.
Et en moins de deux ans, les États africains francophones tels que le Cameroun, Sénégal, Togo, Madagascar, Dahomey, Niger, Haute-Volta, Côte d'Ivoire, Tchad, Centrafrique, Congo-Brazzaville, Gabon, Mali et la Mauritanie auront pris leur indépendance.
Le discours de Brazzaville
Devant les corps constitués réunis dans la cour du Palais du haut-commissariat, le général de Gaulle a notamment déclaré:
«Le moment est venu où nous allons changer l'économie de nos rapports entre les territoires d'Afrique et la métropole. Nous allons établir une Communauté, entre les uns et les autres, étant donné que chaque territoire se gouvernera et s'administrera lui-même. Mais nous mettrons en commun certains domaines, tel que la diplomatie, la défense et la monnaie. Voilà en quoi consiste la grande réforme que nous voulons faire.
SI on prétend, être seul, on a aujourd'hui toute chance d'être noyé. C'est la raison pour laquelle nous croyons qu'il est utile aux hommes de se grouper. Ces liens entre la métropole et les territoires d'outremer doivent être érigés en une véritable Communauté. Cette réforme doit accompagner un changement dans les institutions de la métropole elle-même, si le peuple le veut. Il y a là l'occasion d'un nouveau départ. A partir de là , la France et les territoires qui voudront se lier à elle marcheront ensemble pour un destin qui sera grand.
Notre pays et ceux qui sont avec lui sont placés dans une situation difficile. C'est une raison de plus pour qu'ils se groupent.
Nous avons de grandes raisons de d'être optimistes. Nous possédons des éléments de puissance, de développement et de mieux-être à tous égards. Cette Communauté permettra de mettre ces éléments en valeur et, s'il le faut, de les défendre.
La France est fière de ce qu'elle a fait avec les peuples qui sont ici. Elle ne renie rien. Elle est prête à poursuivre cette oeuvre de civilisation. Elle le fait dans un intérêt commun, humain. Elle entend le faire, bien entendu, dans la dignité et dans la conscience de ce qu'elle apporte.»
Au stade Eboué, hier matin, le général de Gaulle a renouvelé ces déclarations et les a précisées:
Libre détermination des territoires: communauté ou sécession, oui au référendum ou non, dont la métropole tirerait la conséquence. Il a exposé les structures de la communauté et conclu:
«On la fera fonctionner, je suis sûr pour le plus grand bien de tous.
Je le souhaite pour eux. (les citoyens africains)
Qu'Ils me permettent de le dire, car il y a assez de liens entre eux et moi pour que je puisse leur parler franchement, loyalement, d'homme à homme.
Et puis, je le souhaite pour la France, car son oeuvre doit se poursuivre et pour qu'elle veuille le faire, malgré toutes les charges, il faut qu'elle s'y sente appelée par la sympathie, l'amitié de ceux qui vivent en Afrique.
Enfin, je le souhaite pour le monde qui a grand besoin de voir s'établir sur des bases fermes la coopération de ceux qui veulent être et rester libres.
Vive l'Afrique! Vive la République! Vive la France!»
Auteur: le figaro Mise-Ã -jour le: 24-08-2018 -
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