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(L'expression directe des Citoyens)
Après la conférence de Copenhague: Mobilisons-nous pour sauver le poumon du monde, l’Afrique
Crée le 12/01/2010 à 08:25:15
Mis à jour le 12/01/2010 à 08:25:15

Forêt tropicale : poumon du monde
Des millions de citoyens dans le monde se sont mobilisés pour sauver la planète et exiger ainsi un accord international équitable et juridiquement contraignant pour maintenir l’augmentation des températures en dessous de 2°C.
Hélas le sommet de Copenhague n’a répondu aux attentes espérées. Si la communauté internationale espère des réels progrès dans les négociations futures, les Organisations de la Société civile du Nord au Sud doivent se mobiliser pour obtenir des bons résultats à la Conférence de Mexico prévue au cours de cette année 2010.
Du 07 au 18 décembre 2009 à Copenhague, l’ONU a organisé le sommet international sur le climat. Les dirigeants du monde entier ne sont pas parvenus à surmonter leurs divergences, privilégiant des intérêts égoïstes repoussant ainsi l’ultimatum climatique.
« Nous sommes au bord de la catastrophe si nous n’agissons pas » avait rappelé Ban Ki-Moon Secrétaire général des Nations Unies.
Ce rappel n’a pas été entendu par tout le monde, alors que le constat scientifique est accablant.
Le changement climatique a déjà des conséquences dramatiques sur les populations les plus vulnérables et les pays les plus pauvres notamment ceux d’Afrique.
Une dizaine de millions d’hectares de forêts tropicales disparaissent chaque année.
Les forêts abritent plus de la moitié des espèces vivantes terrestres et près de 400 millions de personnes en dépendent directement pour leur survie. En tant que maillons essentiels de la chaîne de vie, les forêts détruites emportent avec elles de nombreuses espèces animales et végétales.
La consommation des bois de chauffe, servant de combustible pour la cuisson des aliments et des bois d’œuvre pour la construction et la fabrication des meubles, favorisent la déforestation.
En 2005, l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) avait qualifié celle-ci d’alarmante. En effet, elle génère plus de 20% des gaz à effet de serre (GES) autant que les émissions produites par les transports ! La déforestation et la dégradation des forêts provoquent une modification du climat autant à l’échelle locale qu’à l’échelle mondiale. Elles causent une perturbation du régime hydrique (pluies, cours d’eau) et augmentent la sécheresse et la température.
Il est du devoir des Pays africains de s’impliquer plus activement pour la protection des forêts et de leur reboisement. L’exportation et l’importation du bois tropical doivent se faire de manière règlementée afin d’éviter son exploitation sauvage et illégale comme cela est le cas actuellement avec l’exportation en direction de la Chine.
La population doit également être éduquée et sensibilisée sur l’impact que leurs comportements peuvent avoir sur le climat. En effet, les paysans agriculteurs ne font pas beaucoup d’efforts pour protéger les forêts. Afin de s’aménager de nouvelles terres cultivables, ils s’adonnent au déboisement massif en provoquant des incendies causant d’importantes émissions de gaz à effet de serre.
Les Autorités africaines doivent trouver des solutions afin de mieux gérer leurs forêts telles que privilégier les fabricants locaux ce qui limiterait l’impact du transport, l’exploitation illégale des forêts tropicales et développer des techniques d’agriculture respectueuses de l’environnement.
L’ambition des Chefs d’Etats et de gouvernements africains est néanmoins à saluer. En effet, au cours du 7è Forum mondial du développement durable de Ouagadougou en octobre 2009, ils ont décidé de soutenir la production massive d’énergie solaire, hydroélectrique et éolienne pour couvrir les besoins énergétiques de l’Afrique d’ici 2030.
Technologiquement cette décision semble possible du fait de l’importance de l’ensoleillement et du réseau fluvial. Le problème se posera au niveau de l’utilisation des fonds octroyés pour l’aide des pays en difficultés.
Il est donc important d’encourager les recherches, les innovations technologiques capables de fabriquer des appareils électroménagers, des outils de travail fonctionnant à l’aide de panneaux solaires.
Pour que la déclaration de Ouagadougou soit aussi une réalité, il faut que les Etats aussi bien que les particuliers et les ONG soient destinataires des aides financières allouées pour la protection de l’environnement.
La charte africaine des droits de l’homme est le premier texte sur le plan international qui a le mérite de proclamer le droit à l’environnement. La société civile africaine doit donc se mobiliser et faire pression sur les gouvernants pour que le principe énoncé à l’article 24 de cette charte soit une réalité à savoir : « Tous les peuples ont droit à un environnement satisfaisant et global, propice à leur développement ».
Africains mobilisez-vous pour améliorer votre environnement !
Ingrid Flora MASSENGO-TIASSÉ
Juriste en droit international
Hélas le sommet de Copenhague n’a répondu aux attentes espérées. Si la communauté internationale espère des réels progrès dans les négociations futures, les Organisations de la Société civile du Nord au Sud doivent se mobiliser pour obtenir des bons résultats à la Conférence de Mexico prévue au cours de cette année 2010.
Du 07 au 18 décembre 2009 à Copenhague, l’ONU a organisé le sommet international sur le climat. Les dirigeants du monde entier ne sont pas parvenus à surmonter leurs divergences, privilégiant des intérêts égoïstes repoussant ainsi l’ultimatum climatique.
« Nous sommes au bord de la catastrophe si nous n’agissons pas » avait rappelé Ban Ki-Moon Secrétaire général des Nations Unies.
Ce rappel n’a pas été entendu par tout le monde, alors que le constat scientifique est accablant.
Le changement climatique a déjà des conséquences dramatiques sur les populations les plus vulnérables et les pays les plus pauvres notamment ceux d’Afrique.
Une dizaine de millions d’hectares de forêts tropicales disparaissent chaque année.
Les forêts abritent plus de la moitié des espèces vivantes terrestres et près de 400 millions de personnes en dépendent directement pour leur survie. En tant que maillons essentiels de la chaîne de vie, les forêts détruites emportent avec elles de nombreuses espèces animales et végétales.
La consommation des bois de chauffe, servant de combustible pour la cuisson des aliments et des bois d’œuvre pour la construction et la fabrication des meubles, favorisent la déforestation.
En 2005, l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) avait qualifié celle-ci d’alarmante. En effet, elle génère plus de 20% des gaz à effet de serre (GES) autant que les émissions produites par les transports ! La déforestation et la dégradation des forêts provoquent une modification du climat autant à l’échelle locale qu’à l’échelle mondiale. Elles causent une perturbation du régime hydrique (pluies, cours d’eau) et augmentent la sécheresse et la température.
Il est du devoir des Pays africains de s’impliquer plus activement pour la protection des forêts et de leur reboisement. L’exportation et l’importation du bois tropical doivent se faire de manière règlementée afin d’éviter son exploitation sauvage et illégale comme cela est le cas actuellement avec l’exportation en direction de la Chine.
La population doit également être éduquée et sensibilisée sur l’impact que leurs comportements peuvent avoir sur le climat. En effet, les paysans agriculteurs ne font pas beaucoup d’efforts pour protéger les forêts. Afin de s’aménager de nouvelles terres cultivables, ils s’adonnent au déboisement massif en provoquant des incendies causant d’importantes émissions de gaz à effet de serre.
Les Autorités africaines doivent trouver des solutions afin de mieux gérer leurs forêts telles que privilégier les fabricants locaux ce qui limiterait l’impact du transport, l’exploitation illégale des forêts tropicales et développer des techniques d’agriculture respectueuses de l’environnement.
L’ambition des Chefs d’Etats et de gouvernements africains est néanmoins à saluer. En effet, au cours du 7è Forum mondial du développement durable de Ouagadougou en octobre 2009, ils ont décidé de soutenir la production massive d’énergie solaire, hydroélectrique et éolienne pour couvrir les besoins énergétiques de l’Afrique d’ici 2030.
Technologiquement cette décision semble possible du fait de l’importance de l’ensoleillement et du réseau fluvial. Le problème se posera au niveau de l’utilisation des fonds octroyés pour l’aide des pays en difficultés.
Il est donc important d’encourager les recherches, les innovations technologiques capables de fabriquer des appareils électroménagers, des outils de travail fonctionnant à l’aide de panneaux solaires.
Pour que la déclaration de Ouagadougou soit aussi une réalité, il faut que les Etats aussi bien que les particuliers et les ONG soient destinataires des aides financières allouées pour la protection de l’environnement.
La charte africaine des droits de l’homme est le premier texte sur le plan international qui a le mérite de proclamer le droit à l’environnement. La société civile africaine doit donc se mobiliser et faire pression sur les gouvernants pour que le principe énoncé à l’article 24 de cette charte soit une réalité à savoir : « Tous les peuples ont droit à un environnement satisfaisant et global, propice à leur développement ».
Africains mobilisez-vous pour améliorer votre environnement !
Ingrid Flora MASSENGO-TIASSÉ
Juriste en droit international
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