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(L'expression directe des Citoyens)
Les dirigeants du G7 seraient ils des nouvelles fées intervenant en faveur des pays africains en situation d’anomie. Attention au rusé Sassou par Me Massengo-Tiassé
Crée le 13/06/2021 à 19:20:22
Mis à jour le 13/06/2021 à 19:20:22

L'Afrique a plus besoin d'une bonne gouvernance et d'un vaccin contre le palu.
Biden Macron Johnson Merkel des nouvelles fées interviennent en faveur des pays africains en situation d’anomie (Absence de démocratie et de liberté, gouvernance dynastique, tyrannique, arrestation arbitraire, répression) Attention au rusé Sassou Nguesso.
Jusqu'à ce dimanche 13 juin 2021, le G7 (qui rassemble l'Allemagne, la France, l'Italie, le Royaume-Uni, le Canada, le Japon et les Etats-Unis) s’est réunit dans la station balnéaire de Carbis Bay, en Angleterre et s’est consacré sur plusieurs crises mondiales, comme l'accès aux vaccins contre le Covid-19 ou encore l'urgence climatique.
Je voulais ici rappeler les vœux pieux de certaines puissances occidentales dans l’amélioration des conditions d’existence des populations et particulièrement les plus vulnérables partout dans le monde.
Il y a 31 ans, pour l’Afrique, nous étions déjà là pour alerter la communauté internationale. A la Baule du 19 au 21 juin 1990, le président François Mitterrand invitait les Chefs d’État africains à développer la démocratie dans leur pays à l'image des Européens de l'Est qui viennent de s'affranchir de la tutelle communiste. Le successeur du général Charles De Gaulle, Georges Pompidou et Valery Giscard d’Estaing entendait promouvoir des réformes politiques dans les pays africains (dominés et exploités par la France), en contrepartie d'une relance de l'aide française. Il déclara à ses hôtes : « La France liera tout son effort de contribution aux efforts qui seront accomplis pour aller vers plus de liberté », ajoutant : « Il ne faut pas voir la liberté comme un ennemi caché. Elle sera votre meilleure amie ».
Il assure que désormais la France ne ferait plus de prêts aux Pays les moins avancés (les PMA) mais bien des dons. Il promet par la même occasion d’alléger la dette de quatre pays d’Afrique sub-saharienne, le Cameroun, le Congo, la Côte d’Ivoire et le Gabon. Il se montre également hostile à une dévaluation du franc CFA qui renchérirait les produits étrangers importés (quatre ans plus tard, Édouard Balladur, Premier ministre de cohabitation, reviendra sur cet engagement en dévaluant le franc CFA de 50%).
François Mitterrand se montre de la sorte convaincu de pouvoir exporter la démocratie parlementaire à l'européenne en Afrique. Il subordonne l'aide française à l'introduction du multipartisme. Son successeur Jacques Chirac va détruire tout ce dispositif en complicité avec Kofi Annan qui fait violer le programme d'action de Vienne (ou VDPA)qui constitue une déclaration des principes des droits de l'homme adoptée par consensus lors de la Conférence mondiale sur les droits de l'homme le 25 juin 1993 à Vienne en Autriche.
« La Conférence mondiale des droits de l'Homme affirme que l'extrême pauvreté et l'exclusion sociale constituent une violation de la dignité humaine et que des mesures urgentes sont nécessaires pour parvenir à une meilleure connaissance de l'extrême pauvreté et de ses causes, y compris celles liées au problème de développement afin de promouvoir les droits des plus pauvres et de mettre fin à l'extrême pauvreté et l'exclusion sociale et de promouvoir la jouissance des fruits du progrès social.
L'exigence pour chaque État d'avoir un ensemble de recours efficace pour remédier aux griefs ou violations des Droits de l'Homme. L'administration judiciaire, avec l'application de la loi et les organismes du procureur et, notamment un système judiciaire indépendant et une profession juridique en pleine conformité avec les normes applicables énoncées dans les instruments internationaux relatifs aux droits de l'homme, sont essentiels à la réalisation entière et non discriminatoire des Droits de l'Homme et indispensable à la démocratie et au développement durable ».
Jacques Chirac , président de république qui donna au monde la déclaration des droits de l'homme et du citoyen ignore lesrègles de droit que ce sont fixées les africains à travers les différentes conférences nationales. Dès le 5 juin 1997 il encourage et aide Sassou Nguesso à reprendre le pouvoir par les armes. Les enjeux politiques se résument par le partage de la manne provenant des aides, prêts, revenus miniers, pétroliers et autres.
Certains partisans de la politique d’apartheid comme Sassou n’ont jamais veillé à redistribuer cette manne à toutes les ethnies et régions du Congo au prorata de leur importance.
Par sa politique incohérente en Afrique le président Emmanuel Macron favorise l’instabilité institutionnelle de certains Etats de ce continent livré à la prédation des chinois et autres moins soucieux des règles.
Pour les Africains la priorité est ailleurs.
L’Afrique n’attend pas les vaccins. Elle attend le vaccin contre le paludisme. Pour le Covid-19, ce continent a atteint une immunité collective. L’Afrique exige une bonne gouvernance qui permettra des meilleures infrastructures sanitaires, éducatives et autres.
Le droit de faire participer l’individu et le peuple dans le domaine de la vie sociale et politique, bien qu’énoncé dans la majorité des Constitutions des Etats africains, n’existe pas dans la pratique.
Ceux qui osent revendiquer leurs droits ou ceux qui contestent leurs devoirs imposés sont sanctionnés ou persécutés.
Ceux qui osent rivaliser avec le Chef de l’Etat sont empoisonnés, assassinés ou impliqués dans des complots imaginaires contre la sécurité de l’Etat. Très souvent on procède à des arrestations contre ceux qui se proposent comme candidat à une élection.
Au Congo depuis six ans on vit dans un régime de terreur soutenu par ces mêmes puissances occidentales qui accordent des chèques en blanc aux dictatures peu respectueux des règles du jeu social politique et économique.
Comment admettre qu’un dictateur, Sassou Nguesso l’ouvrier militaire soit au dessus des textes internationaux et des décisions pour le respect de la bonne gouvernance et de l’environnement. Dans sa volonté d’imposer son fils voleur et médiocre il emprisonne, il bâillonne la presse, musèle l’opposition et détient abusivement des dirigeants politiques et de la société civile. Depuis cinq ans le général Mokoko André Okombi Salissa sont détenus pour avoir dénoncé le hold up électoral. La société civile est traquée notamment le Dr Alexandre Ibacka Dzabana, Chryst Belvy Sydney Dongui Ganga, Jean Rivet Niati, Jean Louis Packat, Etienne Mombo et Florian Miangouila tous des prisonniers d’opinion.
La mort par empoisonnement de Guy Brice Parfait Kolélas (également citoyen français) candidat aux élections présidentielle est négligée par Emmanuel Macron saisi depuis le 23 mars 2021 voici bientôt 3 mois, pendant que les résultats de l’autopsie ont été mis sous le coude de la France. Depuis plusieurs semaines, la vie de Paulin Makaya (également citoyen britannique) président du parti politique UPC devenu arbitrairement illégal est menacé de mort, sa sécurité devrait interpeller Boris Johnson.
Sassou Nguesso celui qui ne respecte pas le plan de l’environnement en détruisant la faune et la flore du pays déroule son plan d’imposer au peuple congolais son fils le grand détourneur des fonds et biens sociaux.
Une autre ruse de Sassou Nguesso la nomination de son fils détourneur de fonds
Comment peut-on se moquer de la communauté internationale et de ceux qui parlent de l’absence de valeur en un mot de situation d’anomie d’entretenir des relations ou recevoir de force un des pires voleurs du Congo le nommé Christel Denis Sassou Nguesso ?
En effet le fils du dictateur Sassou Nguesso est mis en cause dans plusieurs affaires à travers le monde. Lors de son discours à la nation, en décembre 2018, le président Denis Sassou Nguesso, avait annoncé sa volonté de lutter contre la corruption. « Face aux délits économiques, quels qu’ils soient, il n’y aura ni menu fretin ni gros poissons », avait-il déclaré. Cette promesse risquée n’a pas été tenue. Pire il hisse son fils au ministère de la Coopération internationale et de la Promotion du Partenariat public-privé.
Une autre ruse de Sassou Nguesso que confirme son fils lorsqu’il déclare que son ministère est stratégique en tant que levier important du développement économique du pays. Le ministre dit « placer au cœur de son action la diplomatie économique qui s’articulera autour d’une coopération débarrassée de la politique de la main tendue et de la charité devenue un stéréotype à chaque fois que l’on évoque la coopération entre les pays du sud et les pays développés ».
Denis Christel Sassou Nguesso compte utiliser les partenariats publics privés (PPP) aussi bien dans les pays développés que dans ceux en développement est une véritable escroquerie de quelqu’un qui a détourné des fonds là où il est passé.
Les PPP seront un autre enrichissement du prince Christel Sassou Nguesso.
Avec ce pouvoir despotique et tyrannique le Congo ne peut pas se donner des moyens de développer les capacités du secteur privé local par l’intermédiaire d’une propriété conjointe avec de grandes entreprises internationales. On le voit déjà avec toutes les entreprises publiques confiées ou sous-traitance il y a beaucoup de zones d’ombre.
Son fils Christel est le véritable ministre des Affaires étrangères. Son collègue dont il partage les locaux des affaires étrangères, Jean-Claude Ngakosso, lui, se consacrera désormais à la conduite des affaires diplomatiques au sens de la convention de vienne de 1969 sur les relations diplomatiques.
Nous demandons à la communauté internationale de faire échec à cette duperie qui prépare à une gouvernance dynastique.
Nous appelons aux puissances occidentales de sanctionner les régimes qui agissent sans le respect scrupuleux des règles de la bonne gouvernance.
Aucune puissance mondiale ne peut soutenir les économies des pays africains, si ce n’est faire du recyclage des fonds spoliés par l’entremise de leurs contrats douteux d’une part et des largesses inavouées d’autre part.
La société civile africaine et la Coordination des Organisations de la société civile basée en Europe dénoncent depuis des décennies dénonce tous ces discours creux et cette hypocrisie de la solidarité Nord-Sud sur les conséquences de la crise qui frappe certains pays africains mal gouvernés.
Les grandes puissances doivent exiger la bonne gouvernance et rapatrier toutes les richesses africaines qui sont dans toutes les institutions et entreprises à travers le monde pour le développement de ces pays dits pauvres en difficultés.
Le développement économiques doit avoir pour mission fondamentale de servir l’homme tout entier selon la hiérarchie de ses besoins matériels, des exigences de sa vie intellectuelle, morale, spirituelle et religieuse. Ceci est valable pour un individu comme pour tout un peuple.
Le droit au niveau de vie suffisant en Afrique relève aussi de la responsabilité des Etats développés comme ceux qui viennent de se réunir au Royaume Uni.
Peut-on dire que les Etats développés sont complices des autorités africaines et peu enclins à assurer de meilleures conditions de vie aux africains ?
Les dépenses relatives à la défense représentent un lourd fardeau pour l’économie et ralentissent le progrès de la réalisation des droits économiques, sociaux et culturels.
Certains Etats africains consacrent plus de deux cinquièmes de leur budget à l’armement. Les ressources potentielles en main d’œuvre (militaires sans tâches précises, ou surveillance des populations et des forces opposées au régime), en argent et en moyens matériels qui seraient libérés par le désarmement, pourraient et devraient être utilisées pour le processus de progrès social et culturel qui améliore les conditions de l’application des droits de l’homme.
L’assistance militaire et la vente inconsidérée d’armements, opérée sans considérations du respect des droits de l’homme, renforcent les régimes d’oppression en Afrique.
Pourquoi les Etats développés, qui ne cessent de fournir individuellement aux Etats africains, des aides financières, ou une assistance en nourriture et médicaments , ne feraient-ils pas adopter aux Nations Unies une convention internationale sur le dépôt d’importantes sommes d’argent dans les banques et institutions financières situées dans les Etats occidentaux, ce qui permettrait de mettre un frein aux dépôts des ressources qui proviennent de malversations financières que commettent les dirigeants, les fonctionnaires et autres agents privilégiés des pays dits pauvres ?
Il faut récupérer ces fonds placés dans les paradis fiscaux afin de les reverser à l’Etat pillé par les clans au pouvoir.
C’est seulement à cette condition que l’un des principaux obstacles à la réalisation des droits de l’homme pourrait être éliminé. C’est aussi un des moyens de résoudre le problème dramatique de la dette de certains Etats Africains.
Comme je l’ai mentionné dans l’ouvrage publié à Paris aux éditions Michel De Maule en décembre 1988 intitulé Comment peut-on vivre libre et digne en Afrique ? Africains vos droits et vos devoirs, préfacé par le Bâtonnier Mario Stasi, je cite « Une générosité sournoise ne suffit plus.
Il faut que les Etats développés rapatrient sous forme de dons matériels, toute la richesse africaine placée abusivement dans leurs banques. Tel est le sens qu’on peut donner aux dispositions de l’article 21 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples qui stipule :
1- Les peuples ont la libre disposition de leurs richesses et de leurs ressources naturelles. Ce droit s’exerce dans l’intérêt exclusif des populations. En aucun cas, un peuple ne peut en être privé.
2- 2- En cas de spoliation, le peuple spolié a droit à la légitime récupération de ses biens, ainsi qu’à une indemnisation adéquate.
Aux grandes puissances nous exigeons rien que la liberté et la bonne gouvernance.
La liberté de participer aux affaires publiques suppose également que le peuple tout entier décide lui-même de la façon dont il doit être gouverné.
Cette liberté de participer aux affaires publique est la seule garantie et donc la contribution du peuple aux efforts de développement et au partage équitable du fruit de ces efforts.
La Charte africaine des droits de l’homme et des peuples adoptée et ratifiée par tous les états africains établit depuis 1981 date de son entrée en vigueur, les lignes directives pour les Etats africains. Par ce texte les Etats africains sont soucieux de hâter la mise en valeur de leurs ressources naturelles pour qu’elles puissent contribuer à leur croissance économique et sociale ; d’affirmer leurs intérêts nationaux dans l’exploitation de ces ressources, car la rupture des liens coloniaux et la mise en place de nouvelles structures politiques et des obédiences sectaires ont amené les gouvernements de ces pays à assumer la responsabilité de la mise en valeur de leurs ressources.
Depuis plus de six ans la Chine de Xi Jinping travaille pour un grand programme d’investissement des nouvelles routes de la soie hors du territoire.
Les ambitions économiques mondiales de Pékin se font sans tenir compte du respect des droits politiques et économiques pour ne pas parler de l’ensemble des droits de l’homme qui ne sont pas indissociables.
Le corridor économique et commercial chinois qui touche déjà près de 80 pays dont plusieurs en Afrique est le projet le plus ambitieux de Pékin. Ses infrastructures sont financées d’une façon opaque par des manœuvres frauduleuses, des arrangements financiers et commerciaux avec certaines dictature comme le Congo de Sassou Nguesso.
Le 13 juin 2021 Me Maurice Massengo-Tiassé
Président de la Coordination des Organisations africaine sde défense des droits de l’homme à Genève
maurice.mtiasse@frtdh.org
Jusqu'à ce dimanche 13 juin 2021, le G7 (qui rassemble l'Allemagne, la France, l'Italie, le Royaume-Uni, le Canada, le Japon et les Etats-Unis) s’est réunit dans la station balnéaire de Carbis Bay, en Angleterre et s’est consacré sur plusieurs crises mondiales, comme l'accès aux vaccins contre le Covid-19 ou encore l'urgence climatique.
Je voulais ici rappeler les vœux pieux de certaines puissances occidentales dans l’amélioration des conditions d’existence des populations et particulièrement les plus vulnérables partout dans le monde.
Il y a 31 ans, pour l’Afrique, nous étions déjà là pour alerter la communauté internationale. A la Baule du 19 au 21 juin 1990, le président François Mitterrand invitait les Chefs d’État africains à développer la démocratie dans leur pays à l'image des Européens de l'Est qui viennent de s'affranchir de la tutelle communiste. Le successeur du général Charles De Gaulle, Georges Pompidou et Valery Giscard d’Estaing entendait promouvoir des réformes politiques dans les pays africains (dominés et exploités par la France), en contrepartie d'une relance de l'aide française. Il déclara à ses hôtes : « La France liera tout son effort de contribution aux efforts qui seront accomplis pour aller vers plus de liberté », ajoutant : « Il ne faut pas voir la liberté comme un ennemi caché. Elle sera votre meilleure amie ».
Il assure que désormais la France ne ferait plus de prêts aux Pays les moins avancés (les PMA) mais bien des dons. Il promet par la même occasion d’alléger la dette de quatre pays d’Afrique sub-saharienne, le Cameroun, le Congo, la Côte d’Ivoire et le Gabon. Il se montre également hostile à une dévaluation du franc CFA qui renchérirait les produits étrangers importés (quatre ans plus tard, Édouard Balladur, Premier ministre de cohabitation, reviendra sur cet engagement en dévaluant le franc CFA de 50%).
François Mitterrand se montre de la sorte convaincu de pouvoir exporter la démocratie parlementaire à l'européenne en Afrique. Il subordonne l'aide française à l'introduction du multipartisme. Son successeur Jacques Chirac va détruire tout ce dispositif en complicité avec Kofi Annan qui fait violer le programme d'action de Vienne (ou VDPA)qui constitue une déclaration des principes des droits de l'homme adoptée par consensus lors de la Conférence mondiale sur les droits de l'homme le 25 juin 1993 à Vienne en Autriche.
« La Conférence mondiale des droits de l'Homme affirme que l'extrême pauvreté et l'exclusion sociale constituent une violation de la dignité humaine et que des mesures urgentes sont nécessaires pour parvenir à une meilleure connaissance de l'extrême pauvreté et de ses causes, y compris celles liées au problème de développement afin de promouvoir les droits des plus pauvres et de mettre fin à l'extrême pauvreté et l'exclusion sociale et de promouvoir la jouissance des fruits du progrès social.
L'exigence pour chaque État d'avoir un ensemble de recours efficace pour remédier aux griefs ou violations des Droits de l'Homme. L'administration judiciaire, avec l'application de la loi et les organismes du procureur et, notamment un système judiciaire indépendant et une profession juridique en pleine conformité avec les normes applicables énoncées dans les instruments internationaux relatifs aux droits de l'homme, sont essentiels à la réalisation entière et non discriminatoire des Droits de l'Homme et indispensable à la démocratie et au développement durable ».
Jacques Chirac , président de république qui donna au monde la déclaration des droits de l'homme et du citoyen ignore lesrègles de droit que ce sont fixées les africains à travers les différentes conférences nationales. Dès le 5 juin 1997 il encourage et aide Sassou Nguesso à reprendre le pouvoir par les armes. Les enjeux politiques se résument par le partage de la manne provenant des aides, prêts, revenus miniers, pétroliers et autres.
Certains partisans de la politique d’apartheid comme Sassou n’ont jamais veillé à redistribuer cette manne à toutes les ethnies et régions du Congo au prorata de leur importance.
Par sa politique incohérente en Afrique le président Emmanuel Macron favorise l’instabilité institutionnelle de certains Etats de ce continent livré à la prédation des chinois et autres moins soucieux des règles.
Pour les Africains la priorité est ailleurs.
L’Afrique n’attend pas les vaccins. Elle attend le vaccin contre le paludisme. Pour le Covid-19, ce continent a atteint une immunité collective. L’Afrique exige une bonne gouvernance qui permettra des meilleures infrastructures sanitaires, éducatives et autres.
Le droit de faire participer l’individu et le peuple dans le domaine de la vie sociale et politique, bien qu’énoncé dans la majorité des Constitutions des Etats africains, n’existe pas dans la pratique.
Ceux qui osent revendiquer leurs droits ou ceux qui contestent leurs devoirs imposés sont sanctionnés ou persécutés.
Ceux qui osent rivaliser avec le Chef de l’Etat sont empoisonnés, assassinés ou impliqués dans des complots imaginaires contre la sécurité de l’Etat. Très souvent on procède à des arrestations contre ceux qui se proposent comme candidat à une élection.
Au Congo depuis six ans on vit dans un régime de terreur soutenu par ces mêmes puissances occidentales qui accordent des chèques en blanc aux dictatures peu respectueux des règles du jeu social politique et économique.
Comment admettre qu’un dictateur, Sassou Nguesso l’ouvrier militaire soit au dessus des textes internationaux et des décisions pour le respect de la bonne gouvernance et de l’environnement. Dans sa volonté d’imposer son fils voleur et médiocre il emprisonne, il bâillonne la presse, musèle l’opposition et détient abusivement des dirigeants politiques et de la société civile. Depuis cinq ans le général Mokoko André Okombi Salissa sont détenus pour avoir dénoncé le hold up électoral. La société civile est traquée notamment le Dr Alexandre Ibacka Dzabana, Chryst Belvy Sydney Dongui Ganga, Jean Rivet Niati, Jean Louis Packat, Etienne Mombo et Florian Miangouila tous des prisonniers d’opinion.
La mort par empoisonnement de Guy Brice Parfait Kolélas (également citoyen français) candidat aux élections présidentielle est négligée par Emmanuel Macron saisi depuis le 23 mars 2021 voici bientôt 3 mois, pendant que les résultats de l’autopsie ont été mis sous le coude de la France. Depuis plusieurs semaines, la vie de Paulin Makaya (également citoyen britannique) président du parti politique UPC devenu arbitrairement illégal est menacé de mort, sa sécurité devrait interpeller Boris Johnson.
Sassou Nguesso celui qui ne respecte pas le plan de l’environnement en détruisant la faune et la flore du pays déroule son plan d’imposer au peuple congolais son fils le grand détourneur des fonds et biens sociaux.
Une autre ruse de Sassou Nguesso la nomination de son fils détourneur de fonds
Comment peut-on se moquer de la communauté internationale et de ceux qui parlent de l’absence de valeur en un mot de situation d’anomie d’entretenir des relations ou recevoir de force un des pires voleurs du Congo le nommé Christel Denis Sassou Nguesso ?
En effet le fils du dictateur Sassou Nguesso est mis en cause dans plusieurs affaires à travers le monde. Lors de son discours à la nation, en décembre 2018, le président Denis Sassou Nguesso, avait annoncé sa volonté de lutter contre la corruption. « Face aux délits économiques, quels qu’ils soient, il n’y aura ni menu fretin ni gros poissons », avait-il déclaré. Cette promesse risquée n’a pas été tenue. Pire il hisse son fils au ministère de la Coopération internationale et de la Promotion du Partenariat public-privé.
Une autre ruse de Sassou Nguesso que confirme son fils lorsqu’il déclare que son ministère est stratégique en tant que levier important du développement économique du pays. Le ministre dit « placer au cœur de son action la diplomatie économique qui s’articulera autour d’une coopération débarrassée de la politique de la main tendue et de la charité devenue un stéréotype à chaque fois que l’on évoque la coopération entre les pays du sud et les pays développés ».
Denis Christel Sassou Nguesso compte utiliser les partenariats publics privés (PPP) aussi bien dans les pays développés que dans ceux en développement est une véritable escroquerie de quelqu’un qui a détourné des fonds là où il est passé.
Les PPP seront un autre enrichissement du prince Christel Sassou Nguesso.
Avec ce pouvoir despotique et tyrannique le Congo ne peut pas se donner des moyens de développer les capacités du secteur privé local par l’intermédiaire d’une propriété conjointe avec de grandes entreprises internationales. On le voit déjà avec toutes les entreprises publiques confiées ou sous-traitance il y a beaucoup de zones d’ombre.
Son fils Christel est le véritable ministre des Affaires étrangères. Son collègue dont il partage les locaux des affaires étrangères, Jean-Claude Ngakosso, lui, se consacrera désormais à la conduite des affaires diplomatiques au sens de la convention de vienne de 1969 sur les relations diplomatiques.
Nous demandons à la communauté internationale de faire échec à cette duperie qui prépare à une gouvernance dynastique.
Nous appelons aux puissances occidentales de sanctionner les régimes qui agissent sans le respect scrupuleux des règles de la bonne gouvernance.
Aucune puissance mondiale ne peut soutenir les économies des pays africains, si ce n’est faire du recyclage des fonds spoliés par l’entremise de leurs contrats douteux d’une part et des largesses inavouées d’autre part.
La société civile africaine et la Coordination des Organisations de la société civile basée en Europe dénoncent depuis des décennies dénonce tous ces discours creux et cette hypocrisie de la solidarité Nord-Sud sur les conséquences de la crise qui frappe certains pays africains mal gouvernés.
Les grandes puissances doivent exiger la bonne gouvernance et rapatrier toutes les richesses africaines qui sont dans toutes les institutions et entreprises à travers le monde pour le développement de ces pays dits pauvres en difficultés.
Le développement économiques doit avoir pour mission fondamentale de servir l’homme tout entier selon la hiérarchie de ses besoins matériels, des exigences de sa vie intellectuelle, morale, spirituelle et religieuse. Ceci est valable pour un individu comme pour tout un peuple.
Le droit au niveau de vie suffisant en Afrique relève aussi de la responsabilité des Etats développés comme ceux qui viennent de se réunir au Royaume Uni.
Peut-on dire que les Etats développés sont complices des autorités africaines et peu enclins à assurer de meilleures conditions de vie aux africains ?
Les dépenses relatives à la défense représentent un lourd fardeau pour l’économie et ralentissent le progrès de la réalisation des droits économiques, sociaux et culturels.
Certains Etats africains consacrent plus de deux cinquièmes de leur budget à l’armement. Les ressources potentielles en main d’œuvre (militaires sans tâches précises, ou surveillance des populations et des forces opposées au régime), en argent et en moyens matériels qui seraient libérés par le désarmement, pourraient et devraient être utilisées pour le processus de progrès social et culturel qui améliore les conditions de l’application des droits de l’homme.
L’assistance militaire et la vente inconsidérée d’armements, opérée sans considérations du respect des droits de l’homme, renforcent les régimes d’oppression en Afrique.
Pourquoi les Etats développés, qui ne cessent de fournir individuellement aux Etats africains, des aides financières, ou une assistance en nourriture et médicaments , ne feraient-ils pas adopter aux Nations Unies une convention internationale sur le dépôt d’importantes sommes d’argent dans les banques et institutions financières situées dans les Etats occidentaux, ce qui permettrait de mettre un frein aux dépôts des ressources qui proviennent de malversations financières que commettent les dirigeants, les fonctionnaires et autres agents privilégiés des pays dits pauvres ?
Il faut récupérer ces fonds placés dans les paradis fiscaux afin de les reverser à l’Etat pillé par les clans au pouvoir.
C’est seulement à cette condition que l’un des principaux obstacles à la réalisation des droits de l’homme pourrait être éliminé. C’est aussi un des moyens de résoudre le problème dramatique de la dette de certains Etats Africains.
Comme je l’ai mentionné dans l’ouvrage publié à Paris aux éditions Michel De Maule en décembre 1988 intitulé Comment peut-on vivre libre et digne en Afrique ? Africains vos droits et vos devoirs, préfacé par le Bâtonnier Mario Stasi, je cite « Une générosité sournoise ne suffit plus.
Il faut que les Etats développés rapatrient sous forme de dons matériels, toute la richesse africaine placée abusivement dans leurs banques. Tel est le sens qu’on peut donner aux dispositions de l’article 21 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples qui stipule :
1- Les peuples ont la libre disposition de leurs richesses et de leurs ressources naturelles. Ce droit s’exerce dans l’intérêt exclusif des populations. En aucun cas, un peuple ne peut en être privé.
2- 2- En cas de spoliation, le peuple spolié a droit à la légitime récupération de ses biens, ainsi qu’à une indemnisation adéquate.
Aux grandes puissances nous exigeons rien que la liberté et la bonne gouvernance.
La liberté de participer aux affaires publiques suppose également que le peuple tout entier décide lui-même de la façon dont il doit être gouverné.
Cette liberté de participer aux affaires publique est la seule garantie et donc la contribution du peuple aux efforts de développement et au partage équitable du fruit de ces efforts.
La Charte africaine des droits de l’homme et des peuples adoptée et ratifiée par tous les états africains établit depuis 1981 date de son entrée en vigueur, les lignes directives pour les Etats africains. Par ce texte les Etats africains sont soucieux de hâter la mise en valeur de leurs ressources naturelles pour qu’elles puissent contribuer à leur croissance économique et sociale ; d’affirmer leurs intérêts nationaux dans l’exploitation de ces ressources, car la rupture des liens coloniaux et la mise en place de nouvelles structures politiques et des obédiences sectaires ont amené les gouvernements de ces pays à assumer la responsabilité de la mise en valeur de leurs ressources.
Depuis plus de six ans la Chine de Xi Jinping travaille pour un grand programme d’investissement des nouvelles routes de la soie hors du territoire.
Les ambitions économiques mondiales de Pékin se font sans tenir compte du respect des droits politiques et économiques pour ne pas parler de l’ensemble des droits de l’homme qui ne sont pas indissociables.
Le corridor économique et commercial chinois qui touche déjà près de 80 pays dont plusieurs en Afrique est le projet le plus ambitieux de Pékin. Ses infrastructures sont financées d’une façon opaque par des manœuvres frauduleuses, des arrangements financiers et commerciaux avec certaines dictature comme le Congo de Sassou Nguesso.
Le 13 juin 2021 Me Maurice Massengo-Tiassé
Président de la Coordination des Organisations africaine sde défense des droits de l’homme à Genève
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