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Pierre NKurunziza n'est plus,L’homme de la jurisprudence du 3è mandat en violation de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance de l’Union Africaine
Crée le 10/06/2020 à 12:54:16
Mis à jour le 10/06/2020 à 12:54:16

Mort de Pierre NKurunziza l’élève du dictateur congolais Sassou-Nguesso (Actualités)

Mort de Pierre NKurunziza l’élève du dictateur congolais Sassou-Nguesso

Mort de Pierre NKurunziza
l’élève du dictateur congolais Dénis Sassou-Nguesso en route pour un 4è mandat après 37 ans au pouvoir.

L’homme de la jurisprudence du 3è mandat en violation de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance de l’Union Africaine n’est plus en attente de s’expliquer devant son Dieu qu’il a servi en tant que Pasteur évangéliste et dictateur.
La mort de Pierre Nkurunziza, président sortant du Burundi est probablement un espoir pour un nouveau départ démocratique dans ce pays meurtri depuis plusieurs années.
Cet enseignant et évangéliste a été le premier a violé la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance de l’Union africaine, adoptée le 30 janvier 2007, bafouant ainsi le droit inaliénable du Peuple Burundais.
Il n’a pas respecté l’engagement de promouvoir la démocratie, le principe de l’Etat de droit et les droits de l’homme. Il n’a pas, aux termes de ses deux mandats, pris les mesures appropriées en 2015 afin d’assurer le respect de l’ordre constitutionnel, en particulier le transfert constitutionnel.
Ce dictateur, parrainé par Sassou Nguesso en quête d’un 3è mandat, a été depuis 2014, responsable des violations graves des droits de l’homme dans son pays. On a déploré les exécutions sommaires , des disparitions , des arrestations et des détentions arbitraires ainsi que des cas de torture , des violences sexuelles et des restrictions des libertés publiques. Ces violations ont principalement une dimension politique, ciblant notamment les opposants .
A la demande de Sassou Nguesso, comme en 2015, il voulait briguer un quatrième mandat, mais son armée et certains corps constitutés se sont opposés avant de reculer et proposer un schéma à la Kabila de la RDC. Il a été stoppé net dans son élan par le rappel définitif à l’Eternel de toutes les Nations et de toutes les armées.
Alpha Condé (82 ans) le minable démocrate guinéen s’est aligné comme d’ailleurs d’autres sur cette jurisprudence de la mauvaise gouvernance pour proposer un changement de constitution dans son pays.
Ce dictateur né le 18 décembre 1964 est resté au pouvoir 14 ans, 9 mois et 12 jours. Il est mort 55 ans 6 mois le lundi 8 juin 2020 d’un arrêt cardiaque.
Pierre Nkurunziza était hospitalisé depuis plusieurs jours suite à un malaise après . Son épouse, atteinte du coronavirus, venait d'être hospitalisé au Kenya voisin la semaine précédente.
Comme son mentor Denis Sassou Nguesso, il a intensifié le rétrécissement de l'espace démocratique et la restriction des libertés publiques. Les médias sont censurés. Les organisations non gouvernementales sont étroitement contrôlées. Même les églises ont été dans le collimateur de son pouvoir.
En se présentant devant l’Éternel il sera jugé avec justice et selon sa fidélité à ses commandements. C’est pourquoi les méchants ne résistent pas au jour du jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes » Psaume 15
Un dictateur de moins dans la fachosphère africaine est un soulagement pour ceux qui entreprennent des activités visant à promouvoir des principes et pratiques démocratiques.Cette afrique qui viole au quotidien les droits de l'homme enregistre chaque jour des "George Floyd" à cause de la violence policière au service d'un pouvoir tyrannique.
Comme Sassou Nguesso, son pouvoir n’a jamais considéré admis une enquête indépendante ou les observations faites par la commission d'enquête de l'ONU sur le Burundi. Depuis 2015, le Conseil des droits de l'homme à Genève examine chaque session la situation des droits de l’homme dans ce pays, grâce à la cohésion des opposants et de la société civile du Burundi .
Genève le 10 juin 2020 (L’an 29 de la fin de la Conférence Nationale Souveraine du Congo)
Me Maurice Massengo-Tiassé
Docteur d’Etat en droit
Spécialiste en droit international des droits de l’homme
Président fondateur du CIRAC et Président du réseau FRTDH. Membre de la Task Force des droits de l’homme des ONG africaines à Genève.