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(L'expression directe des Citoyens)
Sassou a fait exploser la tête de Massamba Débat lors de son assassinat en mars 1977 déclare l'officier criminaliste Jacob Bantsimba qui s'est confié à Me Massengo-Tiassé
Crée le 17/11/2022 à 06:56:15
Mis à jour le 17/11/2022 à 06:56:15

Il est exécuté durant la nuit du 25 mars 1977, dans des circonstances mystérieuses. Son corps n'a jamais été rendu à sa famille. Sa mémoire a été réhabilitée par la Conférence nationale souveraine
La tête du président Alphonse Massamba-Débat a été explosée et n'a pu être formellement identifiée par l'officier de police judiciaire qui s'est confié au Vice-Président de la CNDH et président du groupe FRTDH.
Massamba-Débat est arrêté à son domicile à Bacongo, le 18 mars 1977, quelques heures après l'assassinat de Marien Ngouabi. L'ancien président est victime de graves sévices durant sa détention. La cour martiale instituée pour la circonstance par la junte du Comité militaire du parti, nouveau détenteur du pouvoir, le condamne à mort. Il est présenté comme l'instigateur du complot ayant conduit à la mort du président Ngouabi. Il sera réhabilité à la conférence Nationale Souveraine qui reconnaîtra à Sassou Nguesso, Ministre de la défense comme le seul responsable des crimes commis pendant cette période.
Suivez le récit du criminaliste le Lieutenant Jacob Bantsimba est parmi les premiers élèves fonctionnaires de police titularisé par le Président Fulbert Youlou en juin 1961 comme Jean Michel Ebaka, Mafoua Vincent et Malanda Florent. En mars 1977, au moment des assassinats du Président Marien Ngouabi, du Cardinal Emile Biayenda et de l'ancien président Massamba-Débat, il est officier de police judiciaire criminaliste c'est-à -dire ingénieur de la police scientifique et technique. Il concourt ainsi à l'identification des auteurs d'infractions.
En rencontrant et se confiant en juillet 2010 à Me Massengo-Tiassé , ce fonctionnaire de police d'une grande probité morale a expliqué en Off et en On le calvaire qu'il subissait depuis les évènements de mars 1977. Cet agent de l'application des lois a connu un calvaire qu'il décrit au micro de FRTDH.
C'est à la demande des autorités judiciaires et des services de police dont il relevait que le Lieutenant Jacob Bantsimba avait avec ses collaborateurs étudié et évalué scientifiquement les faits et circonstances des assassinats du Commandant Marien Ngouabi, du Cardinal Emile Biayenda et de l'exécution du président Alphonse Massamba-Débat. C'est en procédant à des travaux d'enquêtes, d'investigations, d'analyses, de recherches d'indices matériels permettant progressivement d'établir avec précision les conditions de la mort du Président Massamba-Débat dont le corps déchiqueté que le dossier lui a été retiré par les membres du CMP. Ses ennuis ont commencé à cette période. Suivez donc son récit fait à Massengo-Tiassé en juillet 2010 au moment où il avait 78 ans.
C'est pour marquer ces 90 ans d'âge que le Forum se permet de faire revivre ce grand officier de police qui nous a transmis des éléments pour réouvrir plus tard ce dossier mal examiné et traité à la Conférence Nationale Souveraine où il n'a pas été admis pour apporter son témoignage.
Monsieur Jacob Bantsimba devrait être réhabilité et sa famille dédommagée comme il l'avait souhaité.
C'est donc avec une grande conscience que j'ai été l'un des rares a dire que la Conférence était une double escroquerie politique et en matière des droits de l'homme. Lors de mon discours de candidature comme premier Ministre de Transition, je me suis permis d'affirmer ma différence en déclarant ceci: "Je m'adresse à vous jeunes du Congo, courageux dans cette salle, ne ratez pas cette occasion pour mettre fin à jamais la tyrannie, le tribalisme, le régionalisme et empêcher enfin ceux qui veulent toujours confisquer les postes que vous devriez occuper. ceux-là même qui n'ont pas dit la vérité sur certaines affaires".
En tout cas ma conscience est tranquille. J’avoue cependant que je n’ai pas été fidèle à mes positions justes, affirmées à la Conférence nationale, qui voulaient que les Sassous et autres coupables de crimes de sang et de crimes économiques soient éloignés du nouveau berceau Congo issu de la Conférence Nationale Souveraine (CNS). J’ai suivi la majorité qui espérait que le pouvoir élu du Professeur Pascal Lissouba, allait éloigner définitivement Sassou de la scène politique. Hélas, on a préféré ignorer les actes de la Conférence et la primauté du droit.
Nous étions donc nombreux à penser, que le retour du « nouveau » Sassou «repenti », après dix-sept mois d’un séjour "studieux" en France, dans le pays de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, allait apporter une espérance de société respectueuse de l’État de droit. Plus d’un s’est vu floué, l’espoir s’est éteint.
La garantie de l’État de droit passe par le respect des droits de l’homme et la bonne administration de la justice.
Les droits de l’homme, c’est un bien-être de toute personne sans discrimination de tribu, d’ethnie, de région, de religion et d’appartenance sociale ou politique.
Je me suis imprégné de cette parole biblique transcrite par Ézéchiel :
« Et toi, fils d’homme dis aux fils de ton peuple : La justice du juste ne le sauvera pas au jour de son crime, et la méchanceté du méchant ne le fera pas succomber au jour où il reviendra de sa méchanceté. Le juste ne peut pas vivre en vertu de sa justice au jour de son péché.
Si je dis au juste : tu vivras, mais que lui, se confiant dans sa justice, commet le mal, on ne se souviendra plus de toute sa justice, mais c’est de tout le mal qu’il a commis qu’il mourra. Mais si je dis au méchant : « Tu mourras », et qu’il revient de ses péchés, pratique le droit et la justice, rend le gage, restitue ce qu’il a volé, observe les lois qui donnent la vie sans plus faire le mal : il vivra, il ne mourra pas. On ne se souviendra plus de tous les péchés qu’il a commis : il a observé le droit et la justice, il vivra ». (Ézéchiel 33: 12-16).
Les droits de l’homme révèlent le chemin de l’amour. Ils illuminent l’homme qui est dans les ténèbres, l’obscurité, la violence, la haine, l’égoïsme, l’erreur, la discrimination et l’exclusion.
Pour reconstituer l'histoire du Congo, faites confiance à FRTDH.
Genève le 17 novembre 2022
Me Maurice Massengo-Tiassé
Docteur d'état en droit
Spécialiste en droit international des droits de l'homme, Ancien Vice-Président de la Commission Nationale des Droits de l'Homme du Congo
Massamba-Débat est arrêté à son domicile à Bacongo, le 18 mars 1977, quelques heures après l'assassinat de Marien Ngouabi. L'ancien président est victime de graves sévices durant sa détention. La cour martiale instituée pour la circonstance par la junte du Comité militaire du parti, nouveau détenteur du pouvoir, le condamne à mort. Il est présenté comme l'instigateur du complot ayant conduit à la mort du président Ngouabi. Il sera réhabilité à la conférence Nationale Souveraine qui reconnaîtra à Sassou Nguesso, Ministre de la défense comme le seul responsable des crimes commis pendant cette période.
Suivez le récit du criminaliste le Lieutenant Jacob Bantsimba est parmi les premiers élèves fonctionnaires de police titularisé par le Président Fulbert Youlou en juin 1961 comme Jean Michel Ebaka, Mafoua Vincent et Malanda Florent. En mars 1977, au moment des assassinats du Président Marien Ngouabi, du Cardinal Emile Biayenda et de l'ancien président Massamba-Débat, il est officier de police judiciaire criminaliste c'est-à -dire ingénieur de la police scientifique et technique. Il concourt ainsi à l'identification des auteurs d'infractions.
En rencontrant et se confiant en juillet 2010 à Me Massengo-Tiassé , ce fonctionnaire de police d'une grande probité morale a expliqué en Off et en On le calvaire qu'il subissait depuis les évènements de mars 1977. Cet agent de l'application des lois a connu un calvaire qu'il décrit au micro de FRTDH.
C'est à la demande des autorités judiciaires et des services de police dont il relevait que le Lieutenant Jacob Bantsimba avait avec ses collaborateurs étudié et évalué scientifiquement les faits et circonstances des assassinats du Commandant Marien Ngouabi, du Cardinal Emile Biayenda et de l'exécution du président Alphonse Massamba-Débat. C'est en procédant à des travaux d'enquêtes, d'investigations, d'analyses, de recherches d'indices matériels permettant progressivement d'établir avec précision les conditions de la mort du Président Massamba-Débat dont le corps déchiqueté que le dossier lui a été retiré par les membres du CMP. Ses ennuis ont commencé à cette période. Suivez donc son récit fait à Massengo-Tiassé en juillet 2010 au moment où il avait 78 ans.
C'est pour marquer ces 90 ans d'âge que le Forum se permet de faire revivre ce grand officier de police qui nous a transmis des éléments pour réouvrir plus tard ce dossier mal examiné et traité à la Conférence Nationale Souveraine où il n'a pas été admis pour apporter son témoignage.
Monsieur Jacob Bantsimba devrait être réhabilité et sa famille dédommagée comme il l'avait souhaité.
C'est donc avec une grande conscience que j'ai été l'un des rares a dire que la Conférence était une double escroquerie politique et en matière des droits de l'homme. Lors de mon discours de candidature comme premier Ministre de Transition, je me suis permis d'affirmer ma différence en déclarant ceci: "Je m'adresse à vous jeunes du Congo, courageux dans cette salle, ne ratez pas cette occasion pour mettre fin à jamais la tyrannie, le tribalisme, le régionalisme et empêcher enfin ceux qui veulent toujours confisquer les postes que vous devriez occuper. ceux-là même qui n'ont pas dit la vérité sur certaines affaires".
En tout cas ma conscience est tranquille. J’avoue cependant que je n’ai pas été fidèle à mes positions justes, affirmées à la Conférence nationale, qui voulaient que les Sassous et autres coupables de crimes de sang et de crimes économiques soient éloignés du nouveau berceau Congo issu de la Conférence Nationale Souveraine (CNS). J’ai suivi la majorité qui espérait que le pouvoir élu du Professeur Pascal Lissouba, allait éloigner définitivement Sassou de la scène politique. Hélas, on a préféré ignorer les actes de la Conférence et la primauté du droit.
Nous étions donc nombreux à penser, que le retour du « nouveau » Sassou «repenti », après dix-sept mois d’un séjour "studieux" en France, dans le pays de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, allait apporter une espérance de société respectueuse de l’État de droit. Plus d’un s’est vu floué, l’espoir s’est éteint.
La garantie de l’État de droit passe par le respect des droits de l’homme et la bonne administration de la justice.
Les droits de l’homme, c’est un bien-être de toute personne sans discrimination de tribu, d’ethnie, de région, de religion et d’appartenance sociale ou politique.
Je me suis imprégné de cette parole biblique transcrite par Ézéchiel :
« Et toi, fils d’homme dis aux fils de ton peuple : La justice du juste ne le sauvera pas au jour de son crime, et la méchanceté du méchant ne le fera pas succomber au jour où il reviendra de sa méchanceté. Le juste ne peut pas vivre en vertu de sa justice au jour de son péché.
Si je dis au juste : tu vivras, mais que lui, se confiant dans sa justice, commet le mal, on ne se souviendra plus de toute sa justice, mais c’est de tout le mal qu’il a commis qu’il mourra. Mais si je dis au méchant : « Tu mourras », et qu’il revient de ses péchés, pratique le droit et la justice, rend le gage, restitue ce qu’il a volé, observe les lois qui donnent la vie sans plus faire le mal : il vivra, il ne mourra pas. On ne se souviendra plus de tous les péchés qu’il a commis : il a observé le droit et la justice, il vivra ». (Ézéchiel 33: 12-16).
Les droits de l’homme révèlent le chemin de l’amour. Ils illuminent l’homme qui est dans les ténèbres, l’obscurité, la violence, la haine, l’égoïsme, l’erreur, la discrimination et l’exclusion.
Pour reconstituer l'histoire du Congo, faites confiance à FRTDH.
Genève le 17 novembre 2022
Me Maurice Massengo-Tiassé
Docteur d'état en droit
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