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A France Inter Axel Poniatowski dénonce les milliers de morts liés à la mauvaise gouvernance au Congo Brazzaville :
Ajouté le 16/03/2013


A France Inter Axel Poniatowski dénonce les milliers de morts liés à la mauvaise gouvernance au Congo Brazzaville.
Invité du journal de France Inter le samedi 16 mars 2013 à 13h, Axel Poniatowski député UMP et vice président de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée Nationale a dénoncé la situation au Congo Brazzaville où le régime assassine les congolais par la misère, la pauvreté et l’insécurité entretenues.
Entendu pour vous cet ami du peuple congolais dénonce réellement la situation qui provoque des drames au Congo Brazzaville.
Monsieur Axel Poniatowski n’a pas oublié les différents conflits 1993-1994 ; 1997 ; 1998-1999 et plus récemment, la catastrophe provoquée du 4 mars 2012 qui a fait des milliers de morts que s’efforcent de cacher les dirigeants.
Monsieur Axel Poniatowski n’a pas oublié les dirigeants du Congo Brazzaville qui s’arment tous les mois pour affronter un peuple qui meurt par inanition et manque de soins dans les hôpitaux.
Monsieur Axel Poniatowski enfin rappelle aux français que l’annulation de la dette du Congo ne bénéficie pas à la population congolaise qui vit en dessous du seuil de la pauvreté avec moins d’un dollar par jour. La corruption, les détournements, la mauvaise gestion des ressources nationales, la course à l’armement lourd et moyen de répression du peuple sont des maux qui menacent les congolais.
Malgré un budget annuel de plus de 3500 milliards de Francs Cfa soit 7 milliards de dollars, plus de 70% de la population, soit près de 4 millions d’habitants, vit dans l’extrême pauvreté. Les morts ne se comptent plus. Les morgues de Brazzaville et à Pointe Noire sont saturées, les corps sont entassés.
Avec cette faillite de la gestion clanique des affaires publiques, on veut se maintenir au pouvoir dans la tricherie en abusant du peuple, en cherchant à modifier la constitution.
Ce constat a déjà été fait par l’Ambassadeur de Belgique. On se souvient que l’éphémère diplomate, nommé en septembre pour le Congo Brazzaville, a été déclaré persona non grata au Congo en janvier pour avoir exprimé son opinion sur la mauvaise gestion du pays par le clan au pouvoir.
Ceci se qualifie tout simplement par un mot TYRANNIE c’est –à-dire, affamer le peuple, massacrer, empoisonner les opposants ou les contestataires, intimider, enlever les personnes pour des rituels diaboliques etc… Comme dit Vittorio Alfieri « de la peur de tous naît, sous la tyrannie, la lâcheté du plus grand nombre ». Voilà la leçon que nous retenons de notre député français qui a su nous parler à demi-mot de la situation épouvantable au Congo Brazzaville.

Maurice Massengo-Tiassé


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