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A France Inter évocation de Marien NGOUABI, de sa prise de pouvoir en 1968 à son assassinat le 18 mars 1977 :
Ajouté le 18/03/2013


Sur France Inter, la version de la mort de Marien Ngouabi est celle rendue publique par le Comité militaire du Parti (CMP) en mars 1977. Aujourd'hui tout le monde sait que les coupables des évènements meurtriers de mars 1977 étaient au sein du Comité Militaire du Parti. Les témoignages tardifs des témoins sinon des responsables de l'époque nous en dit long. Le Forum soucieux de dire la vérité rien que la vérité vous livre les opinions des acteurs de l'époque.(Voire vidéos de la conférence nationale souveraine de 1991).

Dans une lettre publiée par le magazine bimensuel Afrique éducation Justin Lekoundzou, désigne Sassou Nguesso comme le principal commanditaire de évènements de mars 1977 en ces termes
"La mort du président, Marien Ngouabi, a entraîné l’exécution d’illustres personnalités parmi lesquelles le président, Alphonse Massamba Débat, et le cardinal, Emile Biayenda. Toutes ces personnalités auxquelles il avait été attribué à tort l’assassinat du président, Marien Ngouabi, ont été sacrifiées sous l’autel de l’ambition d’un homme parmi les plus cruels et les plus sanguinaires que l’Afrique ait jamais connu, à savoir, le président Denis Sassou Nguesso. Ce dernier alors ministre de la Défense et de la Sécurité, en 1977, a été le principal instigateur de la mort du président Marien Ngouabi, voire, son principal commanditaire.
D’aucuns ont toujours pensé à tort que le président Marien Ngouabi a été assassiné dans sa résidence comme l’a toujours indiqué la version officielle tronquée. Il n’en est pas ainsi car le président Marien Ngouabi a été entraîné dans un traquenard à l’hôtel Mistral où il avait été lâchement assassiné par les soins de Denis Sassou Nguesso qui avait savamment, et de façon rusée, exploité la haine que lui vouaient certains officiers de l’armée".


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