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A la CNS le général Yhomby désigne Sassou comme responsable des évènements de mars 1977 :
Ajouté le 02/08/2011


1991- 2011 : vingt ans après, la conférence nationale du Congo reste un moment très important de l’histoire du Congo. Pendant un mois le Forum Radio Télévision des Droits de l’Homme a diffusé de nombreuses interventions des acteurs de cet évènement qui marquera encore la vie politique congolaise. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, ceux qui n’ont pas fait amende honorable violent les droits fondamentaux des congolais.

L'Ancien Président de la République (2avril 1977- 5 février 1979), le général Jacques Joachim YHOMBY OPANGO désigne clairement Denis SASSOU NGUESSO comme le responsable des assassinats de mars 1977. Il reconnaît qu'il n'était qu'un simple membre du Comité Militaire du Parti.

Voici quelques extraits de sa déclaration à la Conférence Nationale Souveraine. « Pendant cette période il y a eu le procès sur l’assassinat du Président Marien NGOUABI et l’exécution de ceux que la Cour révolutionnaire d’exception avait tenu pour responsables. Pour ces faits maintenant que ceux là même qui ont mis en place la Commission d’enquête dès le 18 mars et procédé aux arrestations jouent les innocents, alors que je me trouvais à Owando.

Maintenant que les géniteurs du Comité Militaire du Parti fuient les responsabilités de leurs propres fils, je dis que cette conférence a le droit, mieux le devoir de demander la révision du procès ainsi que les éclaircissements nécessaires quant à la disparition de Barthélemy KIKADIDI, froidement abattu un an après dans un quartier de Brazzaville.
Pour ma part et compte tenu du temps qui nous est imparti je me tiendrais, à tout moment, à la disposition de la conférence pour répondre de ma responsabilité, toute ma responsabilité. Je suis un homme qui sait reconnaître ses erreurs et qui n’a jamais démissionné devant ses responsabilités. La Conférence Nationale Souveraine et le peuple de mon pays pourront m’entendre. Moi qui est couru vainement après ce bonheur et qui soit fier aujourd’hui de penser avoir atteint l’âge où les déceptions se sont transformées en sagesse et ou les erreurs ont engendré l’expérience, ce qui compte pour nous c’est d’affirmer que la bonne gestion d’une erreur vaut mieux certains succès…

Certains ont fait ici état de plusieurs exécutions intervenus sous le comité Militaire du Parti dans les circonstances mystérieuses du 18 mars au 2 avril 1977. Je tiens à préciser pour les besoins de l’histoire et cela sans occulter ma responsabilité que j’ai été pendant toute cette période comme d’autres, un simple membre de ce comité sans attribution particulière, la présidence étant assurée par Denis SASSOU NGUESSO… »


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