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Au micro de Radio Forum le 15 février 2013, un ancien prisonnier de la maison d'arrêt de Brazzaville témoigne des conditions de détention et la pratique de la torture au Congo :
Ajouté le 15/02/2013


L'administration pénitentiaire au Congo est défaillante.
La prison centrale de Brazzaville, connue sous le nom de maison d'arrêt, comme tous les centres de détention du pays, ne répond pas aux règles minima pour le traitement des détenus.
Les locaux de détention ne répondent pas aux exigences de l'hygiène; le cubage d'air est insuffisant, l'éclairage est faible. La lumière naturelle est presque nulle à cause de l'étroitesse des fenêtres. Les installations sanitaires ne sont ni propres ni décentes.Les détenus ne reçoivent pas aux heures usuelles, une alimentation de bonne qualité. Cet ancien détenu qui s'est adressé à la radio forum le 15 février 2013, nous fait état d'un nouveau phénomène, celui du viol ou de la prostitution des femmes détenues par des gendarmes chargés d'assurer la sécurité des lieux.
Les magistrats sont responsables de la détention prolongée, abusive voire arbitraire des prévenus au Congo. Ecoutez le témoignage de cet ancien prévenu incarcéré abusivement à la maison d'arrêt pendant dix mois.


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