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Jo Washington Ebina Président des FUL-D et de la Fondation Ebina déconsidère la déclaration de Sassou pour le 58è anniversaire de l'indépendance du Congo :
Ajouté le 16/08/2018



Le discours subliminal de Sassou montre bien que cet homme est devenu fou.

Lu sur le net.

DISCOURS DU CHEF DE L’ÉTAT DU SASSOULAND A SA NATION.

Circulez, il n' y a rien à voir ! OK, nous avons volé. Ok Bouya et tant d'autres se sont remplis les poches. OK, vous avez des arriérés de salaires. Et alors, de quoi vous plaignez-vous? Malgré toute notre bonne volonté, malgré notre insistance, le FMI nous a fermé ses portes. Que voulez-vous qu'on fasse?

Congolais, qu'est ce que vous êtes un peuple formidable ! J'ai violé la constitution, vous m'avez laissé faire. J'ai violé votre vote dans les urnes, vous m'aviez laissé faire. J'ai envoyé en prison Jean Marie Michel Mokoko, le vainqueur de l'élection et tous ses nombreux compagnons, vous m'avez laissé faire. J'ai brûlé le Pool, vous m'avez laissé faire. Pompier pyromane, j'ai décrété la paix.
Je suis entrain de rouler Ntumi le seul homme qui me fait peur.
Sans vous, rien de tout cela n'aurait été possible, et je n'aurais pas été devant vous, aujourd'hui, à vous entuber comme j'ai l'habitude de le faire depuis 40 ans. Continuons ainsi. Dans 2 ou 3 ans, ça sera mon fils qui sera devant vous, à ma place.

Je sais, j'ai beaucoup tué...les derniers morts, ce sont ceux de chacona et les disparus de Kibéliba. C’est encore tout frais, c'est à peine hier. Mais je ne m'en fais pas, c'est un petit détail qui sera vite oublié. Avec votre argent, j'ai décidé d'indemniser les familles pour acheter leur silence et calmer la tempête.

J'ai aussi beaucoup volé. Mais cela ne date pas d'aujourd'hui. Il suffit, pour vous en convaincre, de faire vos recherches sur le NET, vous en apprendrez encore davantage. Très ravi d'avoir fait connaitre le Sassouland à l'international dans la rubrique des scandales et des faits divers, alors, pour les crétins qui veulent me suivre et qui y trouvent leurs comptes, même si, c'est vrai, j'ai sacrifié de nombreuses générations, continuons ensemble. Allons seulement.

Trop bons. Trop couillons. Sans vous, jamais je n’aurais été ce que je suis aujourd’hui. Ma famille, tout mon clan et moi-même, aurions sans aucun doute connu une vie misérable aux bords de l’Alima et j’en suis plus que sûr aussi pauvres que vous.

Vous avez fait de nous des riches nababs de ce pays. Au nom de tous, je me devais de vous rendre cet hommage. Je vous devais au moins ça. Grâce à vous donc, nous avons pu en 34 ans, nous constituer un patrimoine impressionnant, planquer vos sous à l’Etranger et nous offrir ce que les blancs appellent les biens mal acquis.
Regardez les Nguesso, ils sont partout, désormais propriétaires de biens immobiliers. Comme :
Rodrigue Nguesso à Miami ( Un appartement + 1 villa )
Edgard Nguesso, à Levallois et à Neuilly sur Seine
Christel Nguesso à Paris.
Willy Nguesso au Canada.
Maman Antou Nguesso, à Paris
Julienne Nguesso, épouse Johnson, à Neuilly sur seine
Ninelle Nguesso, à Paris et Courbevoie
Inès Nguesso, à Courbevoie
Moi-même au Vésinet, à Paris, Nice, Marbella.

Comment en est-on arrivé là ? C’est tout simple. J’ai imaginé une politique et vous êtes tombés dans le panneau. J'ai mis le système de santé par terre. Le système éducatif par terre. J'ai zigouillé les entreprises pour transformer les Congolais en esclaves de ma dictature. J’ai passé mon temps à user du tribalisme pour diviser. A vous monter les uns contre les autres. A cultiver la haine avec des actes de tortures et de tueries de masse, en vous faisant bêtement croire que vos frères du sud extermineraient ceux du nord si je ne suis pas là. En parallèle j'ai créé des griots et des milices. J'ai recruté en nombre des originaires du Nord pour constituer le bras armé de mon pouvoir. J'en ai fait des hauts gradés dans la police, l'armée et la gendarmerie. Pour éviter que ça soit trop criard, j'ai nommé à compte gouttes quelques officiers du sud au service de mon régime. Dans la même logique, le poste de premier ministre est réservé aux gens du sud. Mais son occupant, n'a jamais de pouvoir. Par la suite dans mes discours, j'en appelle à l'unité nationale, sachant que personne d'autre que les Sassou et les Nguesso et les Okemba, ne doit lorgner sur mon pouvoir.

Vive le Sassouland. Vive la monarchie en marche. Tout pour nous, rien pour vous!"

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