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Joe Washington Ebina outré par les mauvais traitements infligés à Me Ambroise Hervé Malonga :
Ajouté le 13/04/2012


Maître Maurice Massengo-Tiassé est menacé à son tour, après avoir déclaré ce qui suit à la radio Forum.

Un bruit court depuis ce matin à Brazzaville sur une éventuelle arrestation de Maurice Me Massengo-Tiassé qui a dénoncé les mensonges du gouvernement d’une part sur le nombre de victimes des explosions du 4 mars dernier et d’autre part sur l’arrestation de Me Ambroise Hervé Malonga.

Le clan SASSOU et OKEMBA envisage de le faire partir de la Commission Nationale des Droits de l’homme où il est officiellement 2è Vice Président. Ainsi on lui fera perdre l’immunité et les privilèges tenant à ses fonctions afin de le mettre aux arrêts plus facilement.

La population de Brazzaville en alerte est prête à se mettre dans la rue dès que le défenseur des droits de l’homme et patron du Forum est inquiété par la police politique de Sassou.

Voici les propos de Me Massengo-Tiassé a la radio Forum

Cette arrestation prouve bien que nous sommes dans une dérive de droit et que le pouvoir a perdu ses marques dès lors qu’on arrête un avocat commis pour la défense. Dans quel régime sommes nous aujourd’hui lorsque le droit de la défense n’est plus garanti. Personnellement en tant que Défenseur des droits de l’homme, je suis inquiet comme l’ensemble du peuple congolais traumatisé par des pratiques d’un temps révolu et qu’on veut nous faire revire. Nous demandons la libération immédiate de Me Ambroise Hervé Malonga et la liberté de faire son travail pour éviter des débordements dont le pays n’en a pas besoin pour le moment. Enfin nous disons aux autorités habitués aux mensonges à la désinformation que l’essentiel pour le Congo c’est d’être gouverné.

Depuis sa cellule Me Malonga a téléphoné s'est plaint de ses conditions de détention et qu' Il aurait affirmé que dans la nuit du lundi au mardi lors de son extraction de la cellule par trois hommes cagoulés on lui a fait administré un liquide et coller deux patchs au dos probablement des boules irradiées puisque les personnes cagoulées portaient des gants et étaient en conversation téléphonique avec le DGPN.


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