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Me Massengo-Tiassé somme Claudine Munari de quitter la tête de l'opposition incarnée par Le FROCAD après sa participation au prétendu dialogue de Madingou :
Ajouté le 08/12/2020


Mais dans le cas de Claudine Munari, nous ne comprenons pas ce qu’elle est allée faire à Madingou.
La présidente du FROCAD n’avait rien à faire à Madingou surtout lorsqu'elle parle de faire l’état des lieux de la réalisation des recommandations du « dialogue »de Ouesso auquel elle n’a pas pris part le 5 au 7 mars 2017 en plein massacre dans le Pool.
Lorsqu’elle parle par extension de vérifier si les conditions étaient réunies pour l’organisation d’une élection présidentielle crédible en mars 2021.
S’est-elle rendue à Madingou en tant qu’individualité ? on a cru comprendre qu’elle s’est rendue là-bas en tant que Président du MUST. Qu’en est-il de sa casquette de Présidente du Frocad ?
Bref, Elle a fait comme Tsaty-Mabiala. Mais la différence avec l’ancien ministre de la défense de Lissouba pendant la guerre, c’est que celui-ci est à la fois opposant et conseiller auprès de Sassou. Souvenez-vous ce qu’il a déclaré, il y a quelques mois lorsqu’il a proposé à Son Président bien-aimé de prolonger son mandat de deux ans et puis de partir définitivement. Il lui proposait le glissement comme ce qu’avait fait Kabila
Claudine Munari, en se rendant à Madingou, a totalement oublié la forfaiture
constitutionnelle qu’elle dénonçait il y a peine trois ans. Elle est passée des discours courageux et justes qu’elle tenait sur « le pouvoir de Brazzaville qui se maintenait par la brutalité des armes pour éviter que le pouvoir issu de l’alternance pacifique ne découvre et ne dévoile l’ampleur des crimes économiques et financiers commis»
à des prises de positions complaisantes et irresponsables comme celle-ci (tenue
après l’effarant déplacement à Madingou) :
« Pour l’heure, aucune décision finale n’a été prise quant au report ou à la tenue de l’élection présidentielle en mars 2021. L’arbitrage du Chef de l’Etat est requis »
Comment peut-elle penser sérieusement que Sassou va arbitrer ? Si elle le pense aujourd’hui c’est qu’il y a un problème dans la compréhension des événements politiques dans notre pays.
Le 07 décembre 2020
Me Maurice Massengo-Tiassé


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