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Me Moudileno Massengo se fait l'écho de l'indignation et de la révolte du député brésilien qui qualifie Sassou Nguesso de dictateur milliardaire :
Ajouté le 12/06/2013


22 ans de la commémoration de la fin de la Conférence Nationale souveraine, Me Moudileno Massengo dresse un réquisitoire contre les abus du pouvoir et l'état de non droit instauré par Denis Sassou Nguesso.

Par la voix de Me Moudileno Massengo écoutez ce cri d’indignation et de révolte du député Brésilien le Dr Angelo Judaï Junior qui qualifie Sassou Nguesso de dictateur milliardaire
« La décision que la présidente a adopté et annoncé en Ethiopie à savoir l’annulation de la dette du Congo, va à l’encontre de toutes les règles de droit international qui réserve ce type d’aide aux pays qui respectent la démocratie
Juste pour vous donner une idée, le Président Sassou est au pouvoir depuis trente ans. La première période a été de 1979 à 1992 et maintenant de 1997 à 2013
Les salariés brésiliens ne sont pas obligés de faire un cadeau , un don à un dictateur milliardaire qui dirige dans le sang son pays, depuis de nombreuses années et qui possèdent seize propriétés en France. J’exprime ma protestation mon indignation, car 40% de l’enveloppe globale de l’effacement de la dette des pays africains va vers le Congo Brazzaville, et finira certainement dans les poches du dictateur. Ainsi a protesté le député brésilien le Dr Angelo Judaï Junior.

NDLR
A l’occasion du jubilé d’or de l’Union Africaine , le brésil par la voix de sa présidente Madame Dilma Rousseff a annoncé le 27 mai 2013 à Addis Abeba l’annulation ou la restructuration de 900 millions de dollars de la dette bilatérale de 12 pays africains .
Le Brésil qui était au même plan que le Congo Brazzaville en 1964 est devenu l’une des plus grandes économies du monde avec un produit intérieur brut de 2,4 mille milliards de dollars. Pauvre Congo sous la mauvaise gouvernance.
L’ancien Président Brésilien Lula Da Silva a déploré et humilié les présidents africains en leur disant de suivre l’exemple de l’Amérique Latine et d’ouvrir les yeux. « Le continent africain qui est riche des minerais et de terre fertile, aurait en effet toutes les potentialités pour devenir la première puissance économique planétaire, mais elle est encore opprimée sous la coupole coloniale des grandes puissances de la terre » ce sont les paroles de l’ancien président brésilien.
Il a déploré que c’est cette même Union Africaine qui légitime les coups d’états, les rebellions ou actions illégales pour l’obtention du pouvoir en Afrique ignorant la volonté du peuple et la finalité des élections. Beaucoup de chefs d’états présents avaient la tête basse.


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