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Pour une Charte africaine des droits de l'homme et des peuples mieux connue et appliquée et faire échec à l'indifférence des dictatures africaines 35 ans après :
Ajouté le 22/10/2021


35 ans après l'entrée en vigueur de la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples le 21 octobre 1986, les Africains ne respectent pas et n'appliquent les dispositions de cet important texte juridiques de l'Afrique.
Les lois qui protègent la vie de chaque personne en Afrique sont mentionnées dans la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples que vous pouvez télécharger dans la rubrique "FONDS DOCUMENTAIRES".
Depuis plusieurs décennies nous vivons dans une Afrique où les injustices les violations des droits de l'homme sont devenues une norme.
Avec le respect et l'application des dispositions juridiques prévues dans la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples, les Africains pourraient espérer une nette amélioration de leurs droits.
Les droits de l'homme et des peuples en tant qu'expression de la vie doivent être considérés comme la matière principale des institutions politiques et économiques en Afrique.
La Charte africaine des droits de l'homme et des peuples affirme et proclame l'universalité des droits de l'homme ou droits humains reconnus par de nombreux instruments comme la Déclaration universelle des droits de l'Homme, les pactes internationaux relatifs aux droits de l'homme et les différentes conventions internationales sur les droits des femmes, des enfants et celles concernant l'élimination de toutes les discriminations raciales, l'apartheid, l'enseignement, l'emploi, la torture, etc.
La Charte africaine des droits de l'homme et des peuples a le mérite de sortir la question des droits humains du circuit fermé de l'Etat. Les Africains doivent exiger le respect des engagements de la totalité des pays africains qui ont adopté et ratifié ce texte entré en vigueur le 21 octobre 1986, sept ans après son adoption à Nairobi en juin 1979.
Pour que la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples soit un instrument de défense des droits de l'homme et des peuples en Afrique aussi efficace que possible, il importe que ses dispositions soient connues de tous, non seulement des particuliers qui sont les citoyens des Etats et de leurs avocats, mais également du pouvoir judiciaire, des agents de l'application de la loi, de la police, des autorités pénitentiaires et des journalistes qui sont chargés de véhiculer les nouvelles. Ainsi comme le mentionne le 4è considérant du préambule de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, nous disons de notre part "La méconnaissance et le mépris des principes énoncés dans la Charte africaine des droits de l'homme et peuples, conduisent les gouvernements africains à des actes de barbarie qui révoltent la conscience du juriste et surtout de l'ensemble de l'humanité incapable de condamner les dictatures qui favorisent la violence politique, l'extrême pauvreté et la misère.
Me Maurice Massengo-Tiassé
Président du CIRAC


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